La dignité
Elle est définie dans la déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948. Article 1 : « Les hommes naissent libres et égaux en droit et en dignité ». La dignité est donc un acquis de naissance et elle est inaliénable. Elle ne dépend, ni de l’état physique ou moral de la personne, ni de sa situation sociale.
Lorsque le corps se dégrade, la personne malade peut éprouver un sentiment de déchéance et douter de sa dignité. Les soins, l’accompagnement et le regard de l’autre sont essentiels pour respecter et confirmer sa dignité.
Le respect de la vie
C’est au nom du respect de la vie que JALMALV a toujours milité contre l’acharnement thérapeutique et pour l’accès aux soins palliatifs et à l’accompagnement.
La nouvelle loi Léonetti-Claeys du 2 février 2016 est en accord avec les positions de JALMALV, dans la mesure où elle renforce le respect de la volonté du patient et donne la priorité au soulagement.
Grâce aux soins palliatifs et à l’accompagnement, la personne malade peut vivre une fin de vie apaisée, sans avoir, ni à en hâter la fin, ni à la prolonger par une obstination déraisonnable.
La solidarité
Exister, c’est être en lien.
Les accompagnants JALMALV sont des citoyens qui accompagnent d’autres citoyens dans une fragilité extrême.
Cette relation est un enrichissement mutuel.
Il est important de sensibiliser la société pour faire évoluer les mentalités face à la maladie grave, au grand âge et à la mort. Changer notre regard, parler de ces questions permet de développer des solidarités autour de celui qui va mourir.
La mort est un événement social qui fait partie de la vie. C’est la société tout entière qui est concernée.