La personne de confiance

Quel est son rôle  ?

 

Si un jour, vous n’êtes plus en état d’exprimer votre volonté (coma, perte de vos facultés intellectuelles), la personne de confiance sera consultée et pourra témoigner de vos volontés. Elle sera le porte-parole de vos souhaits et ses indications guideront l’équipe médicale.

 

Toutefois, c’est le médecin qui assumera les décisions à prendre.

Si vous le souhaitez, elle peut :

  • vous soutenir dans votre cheminement personnel et vous aider dans vos décisions concernant votre santé,
  • assister aux consultations ou aux entretiens médicaux : elle vous assiste mais ne vous remplace pas,
  • prendre connaissance d’éléments de votre dossier médical en votre présence : elle n’aura pas accès à l’information en dehors de votre présence.

Elle a un devoir de confidentialité concernant les informations médicales qu’elle a pu recevoir et vos directives anticipées : elle n’a pas le droit de les révéler à d’autres personnes sans votre accord.

Son témoignage l’emportera sur tout autre témoignage (membres de la famille, proches…).

La personne de confiance peut faire le lien avec votre famille ou vos proches mais peut aussi affronter une contestation s’ils ne sont pas d’accord avec vos volontés.

 

Comment la choisir  ?

Choisir quelqu’un qui vous connaît bien et avec lequel vous avez discuté de vos souhaits de fin de vie. Ce peut être votre conjoint, un de vos enfants, un parent ou un ami.

Cependant, la personne de confiance n’est pas nécessairement la personne à prévenir s’il vous arrivait quelque chose, si vous étiez hospitalisé(e) ou en cas de décès. Sa mission ne concerne que votre santé.

Vous la désignez par écrit, après avoir obtenu son accord. Vous devez également signer ce document, en le datant.

Attention ! Choisir un membre de sa famille n’est pas forcément la meilleure solution car celle-ci ne devra pas se laisser guider par son affectivité, mais bien rester fidèle à vos volontés de fin de vie.

 A quel moment la désigner  ?

C’est une décision qui se prépare et qui peut être remise en cause à tout moment.

Elle peut être temporaire, le temps d’une hospitalisation, ou s’inscrire dans la durée et jointe aux directives anticipées.

Comme pour les directives anticipées, choisir une personne de confiance reste un acte libre et n’est pas obligatoire.