Les directives anticipées

La loi de février 2016 permet à toute personne majeure de rédiger ses « directives anticipées » pour préciser ce qu’elle voudra et ce qu’elle ne voudra pas au moment où elle ne pourra plus s’exprimer.

 

 

La personne sous tutelle ou curatelle doit demander l’autorisation du juge ou, le cas échéant, du conseil de famille.

Leur rédaction n’est pas obligatoire.

Quel contenu  ?

Elles expriment, par avance et sans ambiguïté, votre volonté de refuser, de limiter ou de poursuivre des traitements ou actes médicaux. Vous pouvez y faire figurer votre souhait d’être soulagé(e) même si cela peut éventuellement avoir pour effet secondaire d’abréger votre vie.

Elles sont contraignantes pour l’équipe médicale sauf en cas d’urgence vitale pendant le temps d’évaluer votre situation (si vous devez être réanimé(e) suite à un accident de santé brutal, par exemple) et lorsqu’elles apparaissent inappropriées ou non conformes à la situation médicale.

Vous pouvez indiquer ce qui est important voire essentiel pour vous : vos valeurs, vos convictions, vos préférences mais aussi ce que vous redoutez plus que tout,  la douleur par exemple.

Vous pouvez aussi parler des conditions de votre fin de vie comme la présence de personnes auxquelles vous tenez, un accompagnement spirituel éventuel, votre lieu de fin de vie (domicile, hôpital…).

Elles sont valables sans limite de temps mais peuvent être modifiées à tout moment. En présence de plusieurs directives anticipées, le document le plus récent fera foi.

Leur contenu prime sur les différents avis et témoignages de la personne de confiance ou des proches.

Tant que vous serez capable d’exprimer vous-même votre volonté, vos directives anticipées ne seront pas consultées.

Comment les rédiger ?

Elles doivent être écrites de votre main sur papier libre ou sur un des documents prévus à cet effet ((Cliquez ici). Vos noms, prénom, date et lieu de naissance doivent y figurer obligatoirement. Elles doivent être datées et signées.

Si vous ne pouvez pas les écrire, demandez à quelqu’un de le faire devant vous et deux témoins. L’un d’eux doit être votre personne de confiance si vous l’avez désignée.

Vous devez les garder avec vous dans votre portefeuille mais il est important aussi d’en informer votre médecin, vos proches et votre personne de confiance (si vous en avez désigné une).

Il est désormais possible de les enregistrer dans le dossier médical partagé (DMP). Ainsi, vous serez assuré que, lors de votre fin de vie, vos volontés seront respectées.

Voici quelques exemples d’expression de directives anticipées : Cliquez ici

Vous pouvez aussi télécharger la plaquette éditée par notre fédération nationale : Cliquez ici

 

Cependant, la rédaction de ces directives peut vous sembler difficile. Nous pouvons vous aider.

Nous organisons régulièrement des après-midis d’information et de partage sur les directives anticipées durant lesquelles nous présentons le jeu « A vos souhaits ».

N’hésitez pas à prendre contact avec nous.